Textes a Mediter

Certains textes vous parleront plus que d’autres, laissez cette page se dérouler…

« Anime avec ta vie la lampe de l’amour. »
Rabindranath Tagore

Proverbe Tibétain à suivre :   « Manger la moitié, Marcher le double, Rire le triple et Aimer sans mesure ! »

« Quand une goutte d’eau tombe dans l’océan,
elle devient océan.
Quand un grain de poussière tombe sur la terre,
il devient la terre entière.
Quand quelqu’un atteint le calme,
il devient le cosmos entier. »

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« Si tu veux changer le monde, commence par te changer toi-même.
La paix est le fruit d’un combat mais le combat est en toi-même,
jamais contre ton voisin. »
Sagesse Egyptienne

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« Ne désire rien d’autre que d’être qui tu es.
Mais désire bien être qui tu es. »
Padre PIO

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« Être homme, c’est précisément être responsable. C’est sentir, en posant sa pierre, que l’on contribue à bâtir le monde. »                                Antoine de Saint-Exupéry                                             

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« Il y a des jours où souffle le vent, des jours où rien ne vient. Il y a des moments où c’est facile, on est comme porté. Et d’autres, où le vent est à rebours. Dans toute vie spirituelle, il y a des nuits. Il y a, entre obscurité et éblouissements, des moments que l’on ressent comme un vide. C’est dans de tels moments qu’il faut croire au soleil à venir. Pour que ne gagne pas le découragement, il faut persévérer dans le renouvellement de l’offrande. Quand la rencontre se produit, c’est… indicible. »       Abbé Pierre

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« Rien n’est impossible à celui qui croit. C’est dans la boue que le lotus a ses racines. C’est dans les eaux troublées, putrides qu’il pousse, irrésistiblement attiré par cette lumière qu’il ignore mais qu’il pressent, et qui le tire, et qui le hausse, et le force à  monter, et que, soudain, il rencontre, quand, arrivé à la surface,  il la franchit. Alors, glorieux, il s’ouvre, il s’épanouit. Et, aveuglé, il éblouit tout un chacun de son indicible éclat. » Parole Indienne

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Texte de Marc de Smedt.

« Il est urgent de développer la profondeur spirituelle et donc d’employer des pratiques qui nous le permettent. L’approfondissement créé par ces pratiques peut alors être perçu comme une échappée non des problèmes sociaux et humains, mais de l’individualisme centré sur lui-même qui crée et nourrit ces problèmes. La simplicité plutôt que l’analyse compliquée des motivations résume l’attitude chrétienne au monde. Le silence apportera à la conscience la parole juste au moment juste, une parole libérée et positive, autorisée plutôt qu’autoritaire. La tranquillité retrouvée nous enseignera la subtile façon de savoir où et comment bouger.

Le seul besoin essentiel demeure celui de la profondeur. Une fois que l’être a quitté la surface des choses pour expérimenter sa propre profondeur, cette expérience-là change notre attitude entière et crée persévérance et détachement. Nos tribulations et soucis ne cessent pas lorsque nous avons commencé le voyage vers notre profondeur, mais deviennent partie intégrante de notre pèlerinage dans la vie et acquiescement – donc une tonalité, une teinte différentes. Car nous devenons peu à peu capables de voir leurs significations et, ainsi, de les traiter avec une économie d’effort et une efficacité qui s’accroît au fur et à mesure que nous avançons plus intensément sur ce chemin. L’amour pour les autres s’accroît de même, cet amour qui résout tout.

Le premier pas est toujours le plus important. Chaque journée est le microcosme de tout le voyage.  Ainsi, méditons chaque jour. »

Extrait de son livre « Chevaucher le Vent »

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Ouvrons nos bras au changement, ne laissons pas s’envoler nos valeurs…                                                                                                                         Tenez compte du fait que le grand amour et les grandes réussites impliquent de grands risques.  Suivez les trois R :                            Respect de soi-même, Respect des autres et Responsabilité de tous vos actes.  Souvenez-vous que ne pas obtenir ce que vous voulez est parfois un merveilleux coup de chance.  Ouvrez vos bras au changement, ne laissez pas s’envoler vos valeurs. Ne laissez pas une petite dispute meurtrir une grande amitié. Passez un peu de temps seul chaque jour. Vivez votre vie de façon honorable. Ainsi, lorsque vous vieillirez, vous en profiterez une deuxième fois.  Partagez votre savoir, c’est une manière d’atteindre l’immortalité. Soyez tendre avec la Terre. Une fois par an, allez quelque part où vous n’êtes jamais allé. Souvenez-vous que la meilleure des relations est celle dans laquelle l’amour que chacun porte à l’autre dépasse le besoin que vous avez de l’autre. Jugez vos succès d’après ce que vous avez dû sacrifier pour les obtenir. Je sais que les rêves se réalisent vraiment…  Le Dalaï-Lama
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  L’ Attention

La Porte

L’attention est la porte
Qui mène à ton esprit
L’attention est l’espace
Où commence ta vie.

Cesse de dormir ta vie
Et surprends-toi à vivre
Et dans l’instant surpris
Tu pourras être libre.

Pour que tu puisses un jour
Retrouver dans ton cœur
La force de l’amour
La grâce de la fleur

Pour que tes jours ne soient
Semblables au lendemain
Prisonniers du karma
Et de sa loi d’airain

Pour que chacun des rôles
Dont ta vie est remplie
Ne soit plus une geôle
Mais devienne un outil

L’attention est la porte
Qui mène à ton esprit
L’attention est l’espace
Où commence ta vie.

Rachida Nour

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Rêverie du promeneur solitaire

Mais s’il est un état
où l’âme trouve une assiette assez solide
pour s’y reposer toute entière
et rassembler là tout son être
sans avoir besoin de rappeler le passé
ni d’enjamber l’avenir…
Où le présent dure toujours…
sans aucun autre sentiment
de privation ou de jouissance,
de plaisir ni de peine,
de désir ni de crainte
que celui de notre existence,
et que ce sentiment puisse la remplir tout entière
tant que cet état dure,
celui qui s’y trouve peut s’appeler heureux,
d’un bonheur suffisant, parfait et plein,
qui ne laisse dans l’âme aucun vide
qu’elle sente le besoin de remplir.
Tel est l’état,
où je me suis trouvé souvent
à  l’île Saint Pierre
dans mes rêveries solitaires.

 Jean-Jacques Rousseau

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« La perfection, ce n’est pas de faire quelque chose de grand et de beau. C’est faire  ce que l’on fait avec grandeur et beauté. »
Swami Prajnanpad

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« Qui regarde au-dehors rêve.  Qui regarde au-dedans s’éveille. »  Jung

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La légende de Narcisse

Narcisse était un beau jeune homme qui chaque jour allait contempler sa propre beauté dans l’eau d’un lac. Il était si fasciné par son image, qu’un jour, il tomba dans le lac et s’y noya. A l’endroit où il était tombé, naquit une fleur qui fut appelée Narcisse.

Mais Oscar Wilde terminait l’histoire différemment. Il disait qu’à la mort de Narcisse, les Oréades, divinités des bois, étaient venues au bord de ce lac d’eau douce et l’avaient trouvé transformé en urne de larmes amères.

« Pourquoi pleures-tu ? » demandèrent les Oréades.

– Je pleure pour Narcisse, répondit le lac.

– Voilà qui ne nous étonne guère, dirent-elles alors. Nous avions beau être toutes constamment à sa poursuite dans les bois, tu étais le seul à pouvoir contempler de près sa beauté.

– Narcisse était donc beau ? demanda le lac.

– Qui, mieux que toi, pouvait le savoir ? répliquèrent les Oréades, surprises. C’était bien sur tes rives, tout de même, qu’il se penchait chaque jour ! »    Le lac resta un moment sans rien dire. Puis :

– Je pleure pour Narcisse, mais je ne m’étais jamais aperçu que Narcisse était beau. Je pleure pour Narcisse parce que, chaque fois qu’il se penchait sur mes rives, je pouvais voir, au fond de ses yeux, le reflet de ma propre beauté. »

« Voilà une bien belle histoire ! » dit l’Alchimiste.

Extrait de L’Alchimiste. Paulo Coelho

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L’Arbre du Pardon

Il était une fois un homme perdu. Depuis des années, il vivait de razzias, de rapines, de massacres et de vols. Il était farouchement seul, cruel, sans pitié, malade d’une rage folle. C’était un homme en ruine.

Un jour qu’il cherchait il n’aurait su dire quoi au juste, l’idée lui vint d’aller en haut du grand pierrier trouver l’ermite, qui n’avait rien à voler dans sa cabane sinon une litière de feuilles sèches, pour lui demander peut-être un espoir, un pardon.

Le vieil homme l’écouta. Puis il lui sourit, et lui montrant un arbre sans vie, calciné par la foudre, lui dit : « Tu vois, là, ce vieil arbre mort ? Eh bien, tu seras pardonné quand il refleurira. »

« Autrement dit, jamais ! Alors, à quoi bon, vieil homme ? Autant retourner à mes rapines. » Et le bougre redescend et lance ses godillots insensés sur les cailloux. Il repart pour son dur travail,  là où il ne sait faire que ça. Pendant des années encore, il s’use et s’acharne à semer le malheur, la peur et la haine.

Un soir qu’il avance pour se poser en un lieu isolé, il trouve là une femme qui a rassemblé sa marmaille affamée autour d’un chaudron. Il s’avance et soulève le couvercle. Le chaudron est plein de pierres et la femme chante une berceuse : « Dormez, mes petits. Dormez jusqu’à demain. Maman vous fait la soupe. Dormez encore un peu. Dormez jusqu’à demain. »

L’homme hausse les épaules, renverse le chaudron et jette les pierres qui le remplissent. A leur place, il dépose, après l’avoir coupée en morceaux, la viande du mouton volé ce jour. Il prend soin de raviver le feu sous le chaudron et s’en va en pleurant sur une telle misère.  Ce jour-là, le vieil arbre mort a refleuri.

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Contes des Sages qui guérissent. Marie  Faucher

La Peste

Un pèlerin, un matin, quitte son clocher et ses amis pour Jérusalem. Il croise en chemin la Peste qui fait route vers chez lui. « Où vas-tu donc ainsi et pour quoi faire ? »

« Je vais chez toi, y prendre Cent vies. »

« Y faire cent morts ! c’est beaucoup. »

« Cent morts, pas plus. »

« Cent morts, pas plus ! Tu me le jures ? »

« Je te le jure. »

Une année a passé quand l’homme rentre chez lui. Il n’y trouve que tombes et misère, quelques vieux rabougris et les maisons vides. Il court et rattrape la Peste qui s’en allait ailleurs faire sa besogne.

« Tu m’avais dit cent morts, tu en as pris mille ! »

« Ah non ! J’ai dit cent, j’ai pris cent. Les autres sont morts de peur. »

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Un jour, ou plutôt une nuit qu’il traversait la campagne et longeait la rivière en plein tumulte, un bonhomme buta, perdit connaissance et tomba dans les eaux furieuses. Inconscient, absent, il fut balloté, porté par le courant, mais se réveilla le lendemain matin au soleil levant, bien vivant, sur l’autre rive. sans peur, sans se débattre, il s’était offert, obéissant, là où il aurait dû s’affoler, crier, s’agiter et périr. Ainsi va la vie. Faites-lui Confiance !

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« Ne cherchez pas la Voie chez les autres,
Dans un endroit éloigné.
la Voie existe sous sous nos pieds.
Maintenant, je vais seul… »
Tôzan

Contes des Sages Pèlerins. Le Seuil

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Conscience

Un jeune homme traversa le Japon pour se rendre à l’école d’un célèbre maître en arts martiaux. Quand il arriva au dojo, Senseï le reçut : « Que souhaitez-vous ? » demanda-t-il .

« Je voudrais être votre élève et devenir le meilleur karateka du pays. Combien de temps devrai-je étudier ? «  répondit le jeune homme.

« Au moins dix ans. » assura le maître.

« C’est long ! » dit le garçon. « Et si je travaille deux fois plus dur que les autres élèves ? »

« Vingt ans ! » répondit le maître.

« Vingt ans ! Et si je m’entraîne nuit et jour de toutes mes forces ? »

« Alors, trente ans ! »

« Mais pourquoi me dîtes-vous que cela prendra plus de temps quand j’affirme que je travaillerai davantage ? » demanda le garçon.

« La réponse est claire. Quand un œil est fixé sur la destination, il ne reste qu’un œil pour trouver le chemin. »

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En toute sérénité

Il peut arriver que le comportement d’un maître ne soit pas toujours compris, aussi la confiance est-elle nécessaire. C’est pour cette raison qu’il faut être prudent et veiller à ne pas s’engager auprès de n’importe qui. Le maître zen, en particulier, prend un malin plaisir à désorienter, mais réagit parfois de telle sorte qu’il faut une certaine expérience pour comprendre le sens de ses actes. L’histoire de la biche du temple illustre clairement cela.

Au cœur de l’été, il arrive que les portes du zendo, lieu de méditation d’un monastère zen, soient ouvertes pour permettre le passage d’un souffle d’air. Alors que tous les moines sont immobiles et silencieux, sous la surveillance attentive d’un vieux maître, une jeune biche pénètre sans crainte dans le zendo. Brandissant un long bâton, le maître se précipite sur l’animal et le frappe en le pourchassant jusqu’à la porte du temple. Sans le moindre commentaire, il reprend sa place sur son coussin de méditation… Les jeunes moines sont très perturbés, incapables de se concentrer, déçus par l’attitude du maître. Certains se disent : « Nous n’avons pas fait le bon choix. Ce monastère n’est pas un lieu de sagesse et de compassion. Le maître n’est pas un vrai bouddhiste. Il a frappé un animal sans défense qui ne gênait personne. Ce n’est pas un bon maître de méditation. »

Dans le même temps, les anciens se disent :« Quelle chance nous avons,  quel maître exceptionnel ! Il est tellement sage, il a tellement de compassion pour tous les êtres, qu’il a chassé la jeune biche pour qu’elle ait le réflexe de se méfier des humains. Ainsi, elle ne courra plus le risque de pénétrer dans un lieu habité qui ne sera pas toujours un temple. C’est, à n’en pas douter, un grand maître ! »

Dans des circonstances analogues, alors que tard le soir nous pratiquions zazen, la méditation assise, un chien est entré dans le zendo. Nous étions une cinquantaine, dans l’ombre, silencieux et immobiles. « Pas bouger ! Pas bouger ! » recommanda à mi-voix Taïsen Deshimaru qui dirigeait la séance. Et d’ajouter sur un ton solennel : « Le chien se promène comme dans une forêt. S’il lève la patte sur l’un d’entre vous, ce sera la preuve que sa posture est juste et parfaite. » Nous avons tous pouffé de rire et le chien s’est enfui… L’humour facétieux du maître dont j’étais devenu le disciple était à mes yeux un signe évident que j’avais fait le bon choix.

Jacques Deperne

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 Rencontre de l’homme

Au départ, par voie de naissance, l’homme est un ensemble de déterminismes. Il a donc à se faire : devenir homme est une vocation. Il peut alors prendre deux directions. Rester englué dans ses déterminismes de race, de classe et même de religion (quand elle n’est pas assumée librement, bien sûr), rester accroché à son moi possessif qui attire à soi le plus possible, à l’image de l’enfant qui crie pour que ses besoins soient satisfaits ; demeurer esclave des énergies et des pulsions impersonnelles qui montent en lui. Dans ce cas, « il n’y a encore personne. » Car, pour Zundel, la personne n’advient que dans le don. Elle ne devient libre, elle n’acquiert son vrai espace qu’au moment où, prenant appui sur tout ce qu’elle a reçu, elle s’ouvre à l’offrande, à l’oblation. En ce sens, la personne n’advient qu’au prix d’une conversion, qui la fait passer du gardiennage jaloux de ses biens et de son espace à la générosité. La direction vraie est dans l’oblativité.

Marc Donzé

Maurice Zundel, ou l’ami du silence. Essais. Extrait

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Ayant bu des mers entières, nous restons tout étonnés

que nos lèvres soient encore aussi sèches que des plages,

et toujours nous cherchons la mer pour les y tremper

sans voir que nos lèvres sont des plages

et que nous sommes la mer.

Attar

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Extrait de Jonathan Livingstone le Goéland

                                                                                             Livre de Richard Bach                                                                                            (Pilote Américain à la retraite)

…  » Une chose en tout cas est certaine, jamais tu n’y parviendras tant que tu feras des ressources aussi brutales. Mon petit Fletcher , tu perds ainsi au départ soixante kilomètres à l’heure ! Souplesse ! Fermeté mais souplesse ! Compris ?

Au bout de trois mois, Jonathan avait six autres élèves, tous des exclus, tous intéressés par cette étrange notion du vol pour la joie de voler. Pourtant, il leur était plus aisé de réussir de hautes performances que de comprendre la raison profonde pour laquelle ils les réalisaient.                                                                                                             –           –  Chacun de nous, en vérité, est une idée du Grand Goéland, une image illimitée de la liberté, leur expliquait Jonathan lors de leurs réunions du soir sur la plage. Le vol de précision n’est qu’un pas de plus franchi dans l’expression de notre vraie nature.                                                                                                                                                                                                      Ses élèves aimaient l’entraînement à cause de la vitesse, parce que c’était grisant et que cela leur permettait aussi d’étancher une soif de savoir qui grandissait à chaque leçon. Mais aucun d’entre eux n’était parvenu à admettre que le vol des idées pût être aussi réel que celui de la plume et du vent.                                                                                         – Votre corps, d’une extrémité d’aile à l’autre, n’existe que dans votre pensée, qui lui donne une forme palpable. Brisez les chaînes de vos pensées et vous briserez aussi les chaînes qui retiennent votre corps prisonnier… (…)                                                                                                                                                                                                                                                                         – Aidez-moi dit Kirk Maynard très bas, d’une voix agonisante et boitillant. Plus que n’importe quoi je désire voler !                                         – Alors viens, dit Jonathan. Monte avec moi bien loin de la Terre, et nous allons tout de suite essayer.                                                                                    – Mais mon aile ? Vous ne comprenez pas ? Mon aile est paralysée !      – Maynard le Goéland, tu es libre d’être à l’instant toi-même, vraiment toi-même, et rien ne saurait t’en empêcher.                                      – Voulez-vous dire que je suis capable de voler quand même ?                  – Je dis que tu es libre.                                                                                                                                                                                                                                                                     En moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, Kirk Maynard le Goéland, sans effort apparent, déploya ses ailes et s’enleva dans la nuit noire. Les Goélands du clan furent tirés de leur sommeil par le cri qu’il poussa à deux cents mètres de hauteur, de toute la force de ses poumons.                                                                                                                                 – Je vole ! Ecoutez tous ! Je vole ! Je vole !                                                                    (…)                                                                                                                                              – Les autres sont-ils aussi des voiliers exceptionnels comblés de tous les dons ? Pas plus que vous ne l’êtes, pas plus que je ne le suis. La seule différence est qu’ils ont commencé à comprendre ce qu’ils sont vraiment et qu’ils ont commencé à mettre en oeuvre les moyens que la nature leur a accordés.

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